11 Juil Bricolage : Avec la pandémie, le “Do It Yourself » s’envole
66% des Italiens préfèrent faire eux-mêmes les travaux de bricolage. 58% sont réticents à laisser un artisan entrer dans la maison pour les réaliser pour eux.
Le client, en Italie comme en Europe, aujourd’hui se montre plus intéressé par le ‘do it yourself’, ou de faire leur propre travail de bricolage, plutôt que de déléguer à un artisan. En d’autres termes, on remarque une nette croissance du DIY (le ‘do it yourself’), et une diminution du DIFM (le ‘do it for me’, ‘fait pour moi’, c’est-à-dire embaucher des professionnels pour effectuer nos travaux de bricolage les plus complexes).
C’est ce que rapporte l’étude sur l’impact de la Covid sur le marché de l’home improvement, réealisée en février par la société de recherche USP Marketing Consultancy.
Le surpassement du DIY sur le DIFM montre une nouvelle tendance : ces dernières années, il y a eu une croissance du DIFM, par rapport à une baisse progressive du DIY.
Le fait-soi-même : une conséquence de la pandémie ?
L’arrêt du DIFM est une conséquence directe de la pandémie : depuis 2020, la majeure partie de la population préfère s’occuper en personne du soin et de la manutention de la maison, réalisant de petits et simples travaux de fait soi-même. C’est ainsi pour 70€ des citoyens européens, et pour 66% des citoyens Italiens.
En raison de la tendance à moins sociabiliser imposée par le virus, la moitié des Européens se sentent moins à l’aise de laisser entrer un artisan dans la maison pour réaliser des projets de bricolage plus longs et plus exigeants à leur place. Le nombre de personnes qui décident de reporter l’engagement d’un professionnel à l’après-pandémie augmente donc : en Italie, c’est le cas pour 58% du total.
Si l’on considère les données européennes, le « do it yourself » passe de 64,7% en 2019 à 66,3€ en 2020, et la tendance est à la hausse. Le taux de « do it for me » est passé de 35.3% en 2019 à 33,7% en 2020.
Selon les experts de USP, cependant, il s’agit d’un renversement momentané de tendance, qui est étroitement lié à la phase pandémique que nous traversons. On s’attend donc, dans un laps de temps pas trop long, à une reprise des travaux de rénovation domiciliaire effectués par des opérateurs spécialisés.